RBB était au petit déjeuner organisé par SMARTEUM jeudi 27 avril. Ce rendez-vous a été l’occasion de présenter et de débattre des transformations de nos métiers induites par l’arrivée de la Blockchain. L’ordre du jour était « Acte authentique et blockchain complémentarité ou opposition dans leurs sécurité et garantie ? ».
La deuxième table ronde sur « L’authentification des chiffres de l’entreprise – le potentiel de la blockchain » a été l’occasion pour Thierry Bretout, président de RBB, d’intervenir aux côtés de Didier Thalmann – gérant Valuans et Eric Dupont – associé – PMP. Celle-ci a permis de dessiner les contours de l’utilisation de la Blockchain dans les sociétés du chiffre, et de comprendre pourquoi la révolution des métiers réglementés tiens surtout à la suppression du tiers de confiance, remplacé par la validation décentralisée et certaine de la chaîne de données.
Une troisième thématique axée sur « Les interactions entre Blockchain et une industrie immobilière révolutionnée par le numérique et le Building Informations Model. » nous a permis d’en apprendre plus sur l’avenir des modèles de chantiers et la validation des choix architecturaux, financiers ou de maintenance durant les projets immobiliers. Ces derniers peuvent être rationnalisés et accélérés grâce aux chaînes de blocs. Les intervenant étaient Alexandre Mouquot – géomètre-expert – chargé de cours à l’ESCP – associé de Forest & Associés, Nicolas Regnier – président – Green Soluce et Data Soluce ainsi que Thierry Lalanne – président Geosigweb. Quatrième et dernière table ronde, « Potentiels d’une blockchain pour l’investisseur et l’épargnant en termes de sécurité et d’assurance ». Cela a été l’occasion de partager la vision de Bernard Blaud – président Smarteum ainsi que de Philippe Denis – Head of the CIB Blockchain Lab & Chief Digital Officer of BNP Paribas Securities Services, au sujet de la révolution des métiers face aux nouvelles formes d’organisations induites par les blockchain. L’étude s’est surtout accès sur les modèles bancaires et institutionnels, notant au passage que beaucoup deviendront potentiellement obsolète suite à la démocratisation de ces principes. Enfin, François Alter, Normalien et Ingénieur en chef des Mines, a conclu en notant de façon positive qu’il était rare d’aborder le sujet de manière pragmatique et dépassionnée comme les entreprises réunies ce matin-là l’on fait. Nous sommes passé d’une phase où seuls les développeurs professionnels traitaient de ces sujets avec beaucoup de passion et le vendant comme un outil technologique, à une réflexion de fond basée sur l’accueil de cette nouvelle manière de s’organiser dans nos entreprises.